Celia Ruellan, mosaïste, partage avec nous ses astuces entrepreneuriales

25 févr.

Quel est le statut de ton entreprise ?

Pour le moment, j’ai le statut “maison des artistes” qui a pour avantage d’être moins coûteux en charges, mais qui n’est pas envisageable pour tout type d’artisanat. Seules quelques disciplines sont éligibles en considérant notamment le fait de proposer des pièces uniques (ce qui est différent des petites séries). Ce statut me permet de protéger mes œuvres .

Quelles difficultés rencontres-tu et comment fais-tu pour les surmonter ?

Je rencontre beaucoup de difficultés techniques. Comme la mosaïque fait partie des métiers d’artisanat d’art assez cachés, je ne peux pas toujours demander de l’aide aux autres mosaïstes. Cela m’oblige à chercher dans la littérature d’anciennes techniques ! J’ai aussi quelques difficultés sur le plan comptable (je suis assez phobique de la paperasse) que je résous en demandant à des copains entrepreneurs…

Comment gères-tu ta communication ? Comment te fais-tu connaître ?

Je gère ma communication toute seule beaucoup par Instagram, c’est par ce canal que sont venus les premiers clients. J’ai aussi créé mon site Internet grâce auquel je peux vendre depuis ma boutique en ligne. Cela me permet de répondre à un maximum de demandes sans prendre sans perdre trop de temps.

Comment gères-tu ta comptabilité ?

Ma comptabilité est sous le régime BNC (”Bénéfices Non Commerciaux”). Cela me permet de bénéficier d’un abattement de 36 % pour les charges sans avoir de comptabilité à faire. L’intégralité de ma comptabilité passe par le logiciel free-lancer App qui est gratuit et que je conseille à tous les entrepreneurs.

Comment trouves-tu tes clients ?

Je ne suis pas bonne commerciale, j’ai donc beaucoup de mal à aller démarcher les clients. Cela explique un développement long de mon entreprise. Les clients viennent essentiellement à moi par le bouche-à-oreilles, par Instagram, par les marchés des créateurs et aussi grâce aux JEMA (“Journéees Européennes des Métiers d’Art”).